La famille royale d’Angleterre est la famille royale la plus médiatisée du monde. Nous connaissons tous les noms des principaux concernés, la défunte monarque Elizabeth II qui a marqué tout un siècle, son fils, le nouveau roi Charles III et ses enfants. Ils ont su contrôler avec intelligence leur relation avec la presse. C’est pourquoi la maison Windsor est certes très médiatisée, mais possède encore bien des secrets. Dans cet article, nous tenterons de dégager le rôle clé qu’ont joué et jouent encore aujourd’hui les médias avec la famille royale. Est-ce que la Royal Family contrôle la presse ou la presse contrôle les têtes couronnées ? Nous traverserons les époques qui ont marqué de façon irréversible la monarchie britannique pour tenter de répondre à cette question.
L’arrivée de Lady Di dans la famille royale
La future princesse des cœurs, Diana Spencer, fait son apparition dans un contexte compliqué : premier choc pétrolier et premier mandat de Margaret Thatcher suite à une crise politique, économique et sociale du pays.
La relation du futur couple de Galles débute en juillet 1980, lorsque Lady Diana assiste à un match de polo dans lequel joue le Prince Charles.
Les premières informations dans la presse décrivent une jeune femme discrète et avec un passé amoureux plat, sans relation. Elle est donc vue comme la personne qui correspond parfaitement au prince de Galles (futur roi Charles III) pour être la future reine d’Angleterre.
Le prince Charles et Lady Diana annoncent leurs fiançailles le 24 février 1981, et ils apparaissent tous les deux complices. Les unes des journaux du lendemain ont alors le même discours : cette jeune femme a tout pour être une excellente princesse. Elle vient en effet d’une bonne famille, est de religion anglicane et belle (jusqu’ici très peu de photos d’elle avaient été diffusées).
Pendant 5 mois, jusqu’au mariage, elle est scrutée et les médias cherchent à savoir la moindre information sur leur relation.
Alors qu’ils ne se sont vus que treize fois, le prince Charles et Lady Di se marient devant 35 000 invité·e·s et 750 millions de spectateur·rice·s dans le monde entier. Le mariage est en effet retransmis à la télévision dans plus de 50 pays. Grâce à une très large médiatisation, le couple donne l’illusion du début d’un conte de fée aux yeux du grand public.
Une fois le mariage célébré, de très nombreux médias se désintéressent des jeunes mariés, le sujet n’étant plus aussi captivant qu’auparavant.
Tout au long de sa vie, grâce à ses engagements, filmés ou photographiés, elle participe à plusieurs luttes et fait changer de nombreuses mentalités, comme ce jour d’avril 1987 où elle donne la main à une personne porteuse du virus du VIH. Un acte fort pour les années 80, qui a été très largement relayé par les médias.
La mort de Lady Di, de « princesse du peuple » à « princesse des ventes »
« Je pense que, à ma place, toute personne normalement constituée serait partie depuis un bon moment. Mais moi, je ne peux pas. Je dois m’occuper de mes fils. » explique Diana concernant l’intrusion dont elle souffre de la part des médias lors d’une interview pour le journal Le Monde.
Suite à son mariage, la princesse a rapidement suscité l’intérêt de la presse mondiale. Son image est devenue un symbole de la famille royale d’Angleterre. Elle tire son surnom “People’s Princess” de son caractère naturel, auquel la population s’est attachée.
En 2022, la presse évoque encore fréquemment la princesse Diana, elle y est décrite comme étant ouverte aux autres et prête à aider son prochain. Cette image positive est assombrie par le harcèlement qu’elle a vécu de la part des paparazzis ainsi que sa mort tragique : la « princesse du peuple » devenant la « princesse des ventes ». (référence aux prix des clichés obtenus par les paparazzis).
La vie de la princesse a été rythmée par des attaques et poursuites incessantes de la part des paparazzis qui voulaient des clichés inédits de sa vie privée et immortaliser ses moindres faits et gestes, même de mauvaise qualité, les clichés pouvaient atteindre 656 000$ (plus de 620 000€). Autant d’images de la princesse et de sa famille étaient par la suite utilisées en Une des magazines afin de révéler “la réalité” de cette famille hors du commun.
Les tabloïdes ont affiché la princesse Diana tant sous ses meilleurs jours que sous ceux qui paraissaient plus sombres. De nombreux médias ont participé à cette exposition constante de sa vie privée : The Sun, the Daily Mirror, Daily Star, Daily Mail … une liste non exhaustive pouvant s’étendre sur plusieurs lignes.
“You make my life hell!”, tels sont les propos tenus par Diana envers les paparazzis, témoignant de l’enfer que la princesse vivait au quotidien. Cette poursuite sans relâche de leur part la bouleversait et l’humiliait sans relâche. Un événement a particulièrement interpellé les médias : après une visite d’un de ses thérapeutes, fatiguée d’être suivie à longueur de journée, elle s’est tenue debout, tête baissée, en silence, les yeux pleins de larmes.
C’est pour contrer ces attaques incessantes, qu’elle est allée à l’encontre des habitudes de la famille royale. En 1993, la princesse a intenté un procès à une entreprise de médias Mirror Group Newspapers, ces derniers ayant publié des photographies de la princesse faisant de l’exercice dans un gymnase : “La décision de la princesse Diana [d’intenter un procès] marque une nouvelle approche de la famille royale, qui a toujours résisté à l’idée d’utiliser la loi pour riposter” explique la BBC. Cette relation épineuse entre la princesse et les paparazzis atteint son faîte lors de son décès en août 1997.
Le 31 août 1997, Diana et son fiancé de l’époque, Dodi al-Fayed, trouvèrent la mort à bord de la voiture qui les faisait fuir des paparazzis. Point d’orgue du harcèlement que Lady Di subissait de la part des photographes, cet évènement a profondément modifié les rapports entre les médias et la famille royale.
Les paparazzis ont été rendus responsables du décès de la princesse et, huit jours après le drame, le Daily Mail s’est engagé à bannir les clichés de l’accident. Un sondage Gallup, organisme de statistiques, a estimé que 43% du public britannique a rendu les paparazzis responsables des circonstances du décès de la princesse. L’émotion suscitée par le décès de la « princesse du peuple » a été retentissante, conduisant à une refonte législative concernant les clichés recherchés par la presse à sensations. En effet, la Commission des Plaintes contre la Presse (Press Complains Commission), a renforcé son Code des Pratiques : dès janvier 1998, il a été reconnu inacceptable, entre autres, de « prendre des photos de personnes dans des lieux privés sans leur consentement ». Un des amendements de ce Code concerne la protection des enfants durant toute leur scolarité, et non plus seulement jusqu’à leurs 16 ans ; Harry et William ayant eux aussi fait les frais de l’intrusion des reporters au sein de leur vie privé, avec le code, il s’agissait de ne pas continuer le schéma cauchemardesque qu’a subi leur mère.
Enfin, la « loi sur la protection contre le harcèlement » (The Protection from Harassment Act) a vu le jour un an après la mort Diana, devenant ainsi le « recours privilégié des célébrités contre les paparazzis et les médias en général », selon Robin Callender Smith, spécialiste du droit des médias et avocat.
L’arrivée de Meghan Markle dans la famille royale et son mariage avec le Prince Harry : un conte de fée pas si magique
Officiellement en couple avec le prince Harry depuis le 8 novembre 2016 et mariés depuis de 19 mai 2018, Meghan Markle a attiré l’attention de tous les médias dès ses premiers pas au sein de la famille royale, jusqu’à en voler la vedette à Kate Middleton. Vue comme un vent de modernité dans cette monarchie désuète aussi bien pour les tabloïdes que pour les Anglais·e·s, ce n’est pas sans peine qu’elle a dû se familiariser à son tout nouveau statut et se conformer à toutes les règles du protocole royal.
C’est avant même son arrivée au sein de la famille royale que les médias s’empressent déjà de spéculer sur la personne qui a fait chavirer le cœur du prince Harry. Épiée dans ces moindres faits et gestes, tout a été bon à prendre pour parler d’elle dans la presse à scandale. Cela a même obligé Harry à dénoncer le harcèlement subi par Meghan dans un communiqué de presse en 2016 en demandant aux médias de la laisser tranquille ; de quoi lui faire remonter de durs souvenirs de sa mère, elle aussi constamment surveillée et poursuivie par les paparazzis.
Dès ses débuts en tant qu’apprentie princesse, elle enchaîne les faux pas notamment en parlant de son couple avant même d’avoir rencontré la Reine en personne, en marchant devant le prince Harry lors de sorties officielles ou encore en portant des robes au-dessus du genou. Mais, cela ne l’a pas empêché d’être à l’aise lors de ces sorties et de faire forte impression en restant fidèle à elle-même.
Actrice américaine et divorcée, tout aurait mené à penser que ce mariage ne soit pas au goût de la Reine, surtout lorsque l’on sait que son oncle, le duc de Windsor, a abdiqué en laissant la place à son père le Roi George V, pour vivre son histoire d’amour avec Wallis Simpson. Elle aussi ne correspondait pas aux exigences de la couronne, étant américaine et divorcée. Cependant, sachant que la plupart des enfants de la Reine sont eux-mêmes divorcés, cela aurait été un scandale pour sa famille si cette dernière avait émis une opposition à l’union de son petit-fils « préféré ».
Suite à l’annonce de ses fiançailles avec le prince, elle qui était habituée aux tournages et plateaux télévisés ainsi qu’à partager son quotidien sur les réseaux sociaux, Meghan Markle a été dans l’obligation de clôturer son compte Instagram, son site web mais surtout de tirer un trait sur sa carrière d’actrice. Elle a notamment dû quitter son rôle dans la série judiciaire “Suits”.
Tout comme pour le mariage de William, celui d’Harry et Meghan a été un bon moyen pour la famille royale de montrer encore une fois son prestige mais surtout de faire parler d’eux. Faisant la une de beaucoup de journaux et étant retransmis sur les chaînes télévisées du monde entier, ce mariage a permis d’atteindre un public mondial. Rien qu’en France, ils ne sont pas moins de 7,5 millions de téléspectateur·rice·s à avoir suivi en direct ce mariage princier dont tout le monde rêve.
En plus de toutes ces polémiques auxquelles doit faire face Meghan, elle doit également affronter tous les scandales concernant sa famille. Que ce soit son père, sa demi-sœur ou encore son demi-frère, tous n’ont pas hésité à nuire encore plus à son image.
Sa demi-sœur Samantha Grant a notamment publié un livre dans lequel elle raconte les comportements de « diva » de Meghan ainsi que les méchancetés faites, selon elle, à leur père. Et en parlant de celui-ci, lui non plus n’est pas si «innocent» puisqu’il a organisé de fausses paparazzades avant le mariage de sa fille et a également fourni à la presse une lettre manuscrite écrite par Meghan dans laquelle elle se livrait à lui.
Même si les deux couples princiers étaient vu comme les «Fantastic four», la presse, les tabloïdes mais aussi les anglais.es ne se sont pas gêné·e·s pour très vite comparer Meghan à sa belle-sœur Kate. Jusqu’à lors la préférée des Anglais, Kate a très vite été vue par certain·e·s comme « ringarde » et « coincée » après l’arrivée de Meghan dans la famille.
À la moindre apparition (aussi bien séparées qu’ensemble), les yeux des journalistes étaient rivés à trouver le moindre détail, la moindre faille leur permettant de savoir laquelle des deux ferait la meilleure princesse. Que ce soit leurs robes, leurs coiffures, leurs bijoux, ou encore leurs moments avec la reine, pour les journalistes tout était bon à prendre quand il s’agissait de les comparer.
Le “megxit” et la transformation de la communication du couple depuis sa rupture avec la famille royale
Le mot-valise “megxit”, contraction de Meghan et “exit”, apparaît le 8 janvier 2020. Il désigne la décision du couple Sussex de “se mettre en retrait de leurs obligations royales”, annoncée dans un communiqué sur leur compte Instagram.
Cette révélation fracassante pour les britanniques constitue la première grosse affaire qui a secoué la famille royale depuis la mort tragique de Diana.
Les médias n’ont pas tardé à s’en saisir et à donner chacun leur version de l’histoire. Pour essayer de garder la face et conserver l’image d’une famille unie, la famille royale a rapidement publié un communiqué de presse, 10 jours après l’annonce du couple sur les réseaux sociaux. Ils ont ainsi annoncé qu’ils comprenaient la volonté du couple de prendre ses distances de ses fonctions royales mais également que cette mise en retrait serait compliquée et prendrait du temps.
Malgré ce communiqué de la famille royale et la raison officielle évoquée sur les réseaux sociaux par le couple Sussex, c’est-à-dire qu’ils souhaitaient devenir indépendants financièrement et partir vivre aux Etats-Unis, l’acharnement de la presse n’a pas cessé. On décompte plusieurs dizaines de unes britanniques et internationales se saisissant du sujet.
Ainsi, on peut découvrir que la raison officielle de leur départ, selon les médias, a été la pression exercée sur Meghan de par la constante comparaison avec sa belle-soeur, Kate Middleton ; le fait qu’elle n’ait jamais été acceptée dans la famille à cause de ses origines, de son métier ou encore de sa situation personnelle (divorcée) ; ou encore que Meghan a manipulé le Prince Harry pour le monter contre sa famille. C’est ce qu’on peut appeler un lynchage médiatique, c’est-à-dire la critique systématique d’une personne ou d’un groupe de personnes de la part des médias.
Afin de donner leur version de l’histoire, Harry et Meghan ripostent dans leur biographie Finding freedom, écrite par deux journalistes et ami·e·s du couple, en révélant que l’idée du départ était née bien avant le mariage et que c’était l’initiative de Harry, “malheureux depuis longtemps”.
Avec cet acharnement médiatique, on assiste ainsi à une guerre d’image entre le couple Sussex et la famille royale : images de l’un et de l’autre, tour à tour entachées, en fonction des médias. Chacun·e prend parti, choisit son camp et choisit son coupable.
Toutes ces allégations différentes rendent difficile voire impossible d’avoir une version officielle, une seule “vérité” concernant ces événements.
En guerre contre les tabloïdes donc, Harry et Meghan contre-attaquent depuis Los Angeles en annonçant qu’ils ne travailleraient plus avec certains médias britanniques. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Le couple en profite pour répondre à de nombreuses interviews à la télévision américaine, ayant le soutien de la Maison Blanche et de nombreux·ses américain·e·s. La plus célèbre reste celle accordée à Oprah Winfrey, qui a été décrite comme “une bombe lâchée sur Buckingham Palace” par quasiment tous les médias britanniques. Ils ont abordé, entre autres, le racisme au sein de la famille royale, avec la couleur de peau de leur enfant.
On remarque ici une réelle rupture avec la communication de la famille royale britannique. Cette dernière a toujours gardé une certaine distance avec la presse, ne communiquant que par communiqué. Le couple adopte désormais la stratégie inverse, en se livrant et en témoignant directement à la télévision.
La mort de la Reine
Enfin, après avoir passé plus de 70 ans sur le trône, les tabloïdes, les magazines et les journaux de la terre entière ont bousculé leur offre éditoriale pour couvrir l’évènement qui aura marqué l’Histoire et la fin d’un monde.
Après l’annonce de la mort de l’ancienne souveraine, des centaines de reporters ont été dépêchés au Royaume-Uni pour suivre cet évènement. Les chaînes de télévisions ont bousculé leur programme entier et ont lancé leurs éditions spéciales. De longues heures d’antennes ont été enregistrées, de nombreux “spécialistes” de la famille royale ont été invités sur les plateaux télé. Cet évènement a été tellement médiatisé que les éditions spéciales commençaient à tourner en boucle, au grand damne des téléspectateurs.
C’est un événement fort mais dont la médiatisation a été disproportionnée. En effet, les chaînes de télévisions françaises par exemple n’ont fait que de parler de la mort de la Reine, a tel point d’oublier la notion même de l’information. Les médias en ont tellement fait que la mort, non surprenante, de la souveraine a éclipsé tous les autres sujets importants, comme par exemple la contre-offensive réalisée en Ukraine qui a été citée seulement vers 20h25 sur une édition du journal de 20h.
Selon une étude menée par David Médioni, directeur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean Jaurès et journaliste, cet évènement a montré qu’environ 85% des Français ont le sentiment de voir tout le temps les mêmes informations ; 59% estiment que cet excès d’information les empêche de prendre du recul ; 53% ont l’impression de n’avoir rien lu ni entendu d’utile dans la journée et 49% affirment avoir du mal à se faire une opinion… Cette étude nous montre l’étendue des dégâts de la surinformation. Cet événement, bien que triste, nous a permis de mettre en lumière les défauts que possèdent les chaînes d’informations continues mais aussi ponctuelles (JT du 13h/20h…).
Au lendemain de la mort d’Elizabeth II, des magazines tels que La Gazette, le Telegraph, Financial Times ont une montée de vente significative à partir du 9 septembre 2022. En Grande Bretagne, les magazines ont voulu rendre hommage à Elizabeth II en la mettant à l’honneur au détriment de certain·e·s lecteur·ice·s, pour n’en citer que quelques uns nous pouvons parler du magazine The Sun et son édition souvenirs de 36 pages, Times et ses 40 pages mais le magazine qui a voulu marquer l’histoire n’est autre que le magazine Daily Mail avec plus de 80 pages pour rendre hommage à la Reine. Avec tout cela les britanniques se sont demandés si les médias n’en faisaient pas de trop. A tel point que le journal The Guardian a voulu dénoncer cette pression médiatique en dévoilant un message qu’a voulu faire passer un·e lecteur·ice dans lequel cette personne voulait que le magazine rende dignement hommage à Sa Majesté sans tomber dans cette hystérie médiatique.
Article rédigé par Mélanie DE SOUSA, Juliette DUFOUR–GAYET, Marion DUMANET, Fabio EMANUELE et Salomé RANNOU.
Sources :
- La relation entre la presse et Lady Diana, la princesse devenue people, 31/08/19
- The Princess and the Paparazzi: How Diana’s Death Changed the British Media, 27/08/17
https://time.com/4914324/princess-diana-anniversary-paparazzi-tabloid-media/
- Queen’s message following the death of Diana, Princess of Wales, 05/09/97
https://www.royal.uk/queens-message-following-death-diana-princess-wales
- Social Influence of an International Celebrity: Responses to the Death of Princess Diana, 01/12/03
https://academic.oup.com/joc/article-abstract/53/4/587/4102888?redirectedFrom=fulltext
- Meghan Markle publie une vidéo pied-de-nez à la famille royale
- Le père de Meghan Markle va-t-il trop loin?, 14/06/21
- Le prince Harry dénonce “le harcèlement” envers sa petite amie Meghan Markle, 08/11/16
- Famille royale, Californie, vie de famille… : Meghan Markle se confie, 29/08/22
- Le Prince Harry et Meghan Markle, les nouveaux communicants royaux, 04/12/2017
- Meghan Markle : son personnage ne sera pas totalement absent de la saison 9 de « Suits »
- Mariage de Harry et Meghan. 7,5 millions de téléspectateurs en France, 20/05/18
- Harry et Meghan renoncent au titre d’altesse royale, 18/01/20
https://www.la-croix.com/Monde/GB-Harry-Meghan-renoncent-titre-altesse-royale-2020-01-18-1301072626
- Meghan Markle et Harry : nouvelles révélations sur les raisons du Megxit, 15/06/20
- Comment le Megxit a profondément fracturé la famille royale en 2020 ?, 21/12/20
- Harry et Meghan Markle déclarent la guerre aux médias, la réponse est cinglante, 21/04/20
- Journal Le Monde : “Quand la machine médiatique se met en marche, personne ne veut être exclu de la grande cérémonie émotionnelle du moment” [consulté le 19/11/2022]
- Journal Le Figaro : “Mort d’Elizabeth II : les médias britannique font des records d’audience” [consulté le 19/11/2022]
- Wikipédia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Meghan_Markle