Le débat sur le suicide en direct est relancé avec la mort du rappeur américain Freddy E. en «live-tweet». Le 5 Janvier dernier, ce rappeur de 22 ans (@Freddy_E) a commenté étapes par étapes son envie de se suicider sur Twitter.
«Si Dieu existe, Il me rappelle vers Lui. Rien n’a jamais été aussi bon que de sentir ce canon contre mon crâne. Il fait froid et je préfèrerai mourir que de vivre seul.»
Des tweets aux airs d’adieu «Je t’aime Maman», «Je t’aime Papa», «Je suis désolé», ont été suivi par plus de 130 000 abonnés de son compte Twitter. Cependant, ceux-ci n’ont pas eu l’air de réagir à cette annonce de suicide.
Les proches du rappeur, inquiétés par les messages, ont tenté de le joindre, en vain.
La mort de Freddy E. a été annoncée quelques heures plus tard par son père sur sa page officielle Facebook.
Son suicide reste encore un mystère. Des rumeurs circulent sur le fait qu’il aurait subit une rupture douloureuse avec sa petite amie, démenties par la première intéressée.
Les réseaux sociaux soulèvent, une fois encore, un lourd débat qui rappelle celui qui avait suivi la mort de la jeune canadienne Amanda Todd. Comment capter les signaux de détresse au bon moment et éviter le pire?
La plupart des sites encouragent leurs utilisateurs à contacter les autorités afin de les prévenir en cas de messages suicidaires. Twitter explique qu’une adresse mail a été mise en place pour signaler ce genre de messages: “Vous pouvez envoyer une demande d’information en urgence par e-mail, via lawenforcement@twitter.com (cette adresse e-mail est continuellement surveillée)”.
Cependant, cela reste insuffisant. Les réseaux sociaux restent des plateformes d’échange où les choses les plus incongrues peuvent être initiées. Le dernier exemple en date étant celui des fans de Justin Bieber ayant décidé de se scarifier afin que celui-ci arrête de fumer du cannabis.
Source: Huffingtonpost